Monthly Archives: August 2018
La poésie a besoin d’un laboratoire 15.08.18 23:36:23 to 23:39:26
écume-moi jusqu’à ce qu’alourdit
un fil noyé devient une ville occupée
nous attendons la foudre
il se sentait complètement peu déçu
le chat gris
et que nous répandons la peste
laissez-nous soigner
dédouble à l’infini le serre-tête
I am full of hate, August 15, 2018, 23:04:25 – 23:05:19
Personne ne crie jamais assez 15.08.18 22:52:23 to 22:54:19
le trafic de demain s’écrit
à la toute petite maison de Nîmes
on se remplit de reprises du lendemain
dans les livres sous anesthésie
je le connais bien
on dirait ton bureau tant
fuyait le formulaire obscure
je perds pied mais résiste à la langue
Vous pouvez recommencer jusqu’à satisfaction des vers 15.08.18 22:44:28 to 22:47:50
tu penses que ton beat prime
j’avoue sur plan
ça doit être l’été
nous remixons
on fait des bombes
quelque part
je préfère le homard
une goutte d’eau glisse sur ton front
lire est un restant de table
j’éclate ma vaisselle en silence
La poésie a besoin d’un laboratoire 15.08.18 21:43:58 to 21:47:11
ça se peut qu’on monte à bord
car elle est aussi vide que la nuit
dans les cinémas
il se sentait complètement perdu
un torrent tombe sur ton front
un rat devient un bêta morcelé
le jour est fou de transmission automatique
des murs et des Birkenstock
Vous pouvez recommencer jusqu’à satisfaction des vers 15.08.18 21:40:18 to 21:42:19
dans une bibliothèque
Twitter n’exige pas de continuité
mais oui
à côté de nous-mêmes
déchasser des mots
le cadavre le saloon l’hôpital je te connais
un peu partout sur la chaux
fais-moi cuire un brownie américain
essuyez vos pieds sur le tapis en entrant
Personne ne crie jamais assez 15.08.18 21:34:25 to 21:36:39
marqueur moulinet endetté tour
à chemise à carreaux
un dégât en robe de chambre
c’est un peu comme une palabre de cafard
identité déboursée
montre qu’il détestait
finit sa journée au bureau de l’ennui
à l’ombre des néons du labo
je ne sais pas mourir
Vous pouvez recommencer jusqu’à satisfaction des vers 15.08.18 19:20:35 to 19:24:42
frire les patates
c’est la tempête
je m’use ici
c’était une grande scientifique blonde
enfant de la rue
toujours choisir l’empire
c’est une guerre nucléaire dans un camping de retraités
des comptables de morts
une forme de résistance
Vous pouvez recommencer jusqu’à satisfaction des vers 14.08.18 21:50:40 to 21:53:31
grand-maman t’invite sur son balcon
tandis que la jeune femme
mords à pleines dents dans les oranges de Floride
et un corps de danseuse
c’était une grande scientifique blonde
ta culture est une déconfiture à travers les toasts
sans futur ni oubli