comme autant de chagrins étouffés et joufflus
à chemise à carreaux
dans le double la distance
lire est un restant de table
Ils habitaient ses chambres et ses murs
gorgées de paroles trompées
des philosophies compliquées
amnésiques et troués
Monthly Archives: August 2018
Personne ne crie jamais assez 14.08.18 01:08:36 to 01:12:24
après m’être identifié auprès de lui
dédouble à l’infini le serre-tête
croire travailler et se décourager
soir après soir la bière
un peu mélancolique
imaginez votre carabine
frire les patates
dans les cinémas
plus récente que celle de Nelligan
Personne ne crie jamais assez 14.08.18 01:05:05 to 01:08:16
je pose la tête sur
les parts perdues de ton logis
il faisait des cercles rotait des prières
la contagion est un exercice
cette séquestration stylistique
chope de bière
mécanique increvable
mécanique increvable
l’avalée dit tes deux las seins hyperboliques
Vous pouvez recommencer jusqu’à satisfaction des vers 14.08.18 01:03:09 to 01:04:43
d’une couleur belle
l’insomnie est une arnaque
des murs et des Birkenstock
s’en arracher par lassitude
forgés dans l’abstinence
je suis à la rivière
amnésiques donc branchés
je ne me lave pour ainsi dire jamais mon lapin
la note errera atermoiement fâché
Personne ne crie jamais assez 14.08.18 01:00:57 to 01:02:57
forgés dans l’abstinence
à chemise à carreaux
je pose la tête sur
pour toi
mais le voyage de la délectation
dans la face du temps d’une paix
le calmant gomme la carte
en quête d’un recueil de poèmes conceptuels
avec une blouse blanche
La poésie a besoin d’un laboratoire 14.08.18 00:57:45 to 01:00:40
dans nos déboires à vers
elle ne peut pas le supporter
l’énigme du cygne
soir après soir la bière
derrière la porte
j’habite un trou éventé
j’imagine aujourd’hui tes heures
ami
les vers tombent un à un sur la colonne
une ampoule a déjà brûlé
Personne ne crie jamais assez 14.08.18 00:52:10 to 00:55:47
on a remis que tu est nymphe porte la croix
je me détends
sur des souris à l’envers de la prose
champion dans ma catégorie de rien
il y a heureusement des cocktails à transporter
à la Grande bibliothèque
la nuit est folle de transmission automatique
Personne ne crie jamais assez 14.08.18 00:42:33 to 00:47:12
savourer crasse l’édenté thé
rempli de cossins de cuisine
le poème se prépare
est en fait un bûcher spoutnik
une personne de bruit
achemine à carrottes
et puis c’est quoi la somme
le festin de viande est monochrome
le poème se prépare
Vous pouvez recommencer jusqu’à satisfaction des vers 14.08.18 00:40:24 to 00:41:46
c’est toi moi
même si je me laisse porter devant
sur des kilomètres à la ronde
elle a toutes les sortes d’espèces
dandine si t’es d’or croire
dans le petit monde
petit déjeuner tranquille à rigoler
par la ficelle du foulard jusqu’à l’hélicoptère
La poésie a besoin d’un laboratoire 14.08.18 00:36:14 to 00:40:01
je coupe une banane
sans passé ni mémoire
on ne regrette rien tandis que
il y avait quelque chose
luminescence dans la nuit sans astres
la porte est grande ouverte
ça vous parle de rien
une ampoule brulante
ignorez son humilité