l’énigme du cygne
le chat sans lieu
je ne dors plus pas plus
 
j’ai de la verveine dans le nez
je reconnais
même si je me laisse porter par le vent
 
ça peut tendre de deux tonnes
identité déboursée
j’écris ton nom
 
le savoir est comme un verre sans fond

s’il pleut de l’azur
mes doigts le jurent mon commandant
la voix des remords traverse mes bluffs
 
frire les patates
pis à l’intérieur c’est pas très droit
avec des beaux rites d’expiation
 
contagion intime
dans sa hutte inoccupée
l’imperfection des signes sans travail et précaires
 

je m’enivre des parfums d’elle
comme un vieux notaire tripote la barmaid
je coupe une orangeraie
 
des kilomètres de honte
sur leur nature
les perdus se tournent-ils
 
des poèmes
blottis-toi sur mon poêle à bois numérique
dans la cour des grands
 

ce soir
t’as-tu tué la cure
nous expérimentons
 
trois fois par semaine
je coupe une orange
être avec toi en toi
 
le temps ne me convient pas
pendant toute la durée de l’expérience
dans les cheveux
 
forgés dans l’abstinence

les touristes portent des masques
qui m’emprisonne sur un plan
ce que j’aime sur ce hashtag
 
commune fièvre
s’en détacherai par lassitude
Saute une matraque empresse tige
 
parfois les rats portent en eux des phrases
j’écris long
pour vrai je dépense pas
 

comme dans Terminator 1
au son des frondes
repos dans l’amour
 
ne vise que l’usurpation
on ne regrette rien tandis que
d’une couleur vive
 
sôul sur les tables
dans le panier rempli de vieilles chaussettes
par la ficelle du tampon jusqu’à l’hélicoptère
 

nous te saluons
nous n’écririons plus jamais
d’éprouvettes et d’épouvante
 
que je n’arrive pas à séduire avec ma langue
il se sentait complètement perdu
mais pour aller voir des films
 
nous n’écririons plus jamais
où vadrouiller le cœur

ça doit être l’été
comme des tatouages ou des fissures
toujours choisir l’empire
 
jusqu’à satisfaction des vers
longtemps dans la chance de la douleur
combien de fois par semaine
 
forgés dans l’abstinence
les vers tombent un à un
si je la laisse faire
 

construit sur quelques livres tel un fan levé dans la fête
des signes véloces
à cause de ça
 
montez encore et tournez à votre droite
remonte le son de la télévision avec parcimonie
avec une étole et un bâton
 
les capitales piétinent
la suite royale nous appartient